Cette exposition
de Gregg
Simpson, artiste canadien de Vancouver, est une réflexion sur le
temps qu’il a passé dans le sud de la France, depuis 1994. Son
travail
a évolué a partir des paysages abstraits inspirés
des “rainforests” de la Colombie Britannique en un modèle
réminiscent
du cloisonnism, influencé par les paysages de la Provence et de
la Côte d'Azur et également par les artistes qui y ont
travaillé,
tels Cézanne, Picasso, Matisse, Miro et Léger. Cette
école
de coloristes, qui a capturé complètement la
lumière
du Midi, offre à Simpson un nouveau point de départ pour
ses figures et paysages idéalisés, créant ce qu'il
appelle sa Nouvelle Arcadie.
Cette exposition,
composée
d’oeuvres à l’huile et à l’acrylique, ainsi que de
pastels,
est présenté pour la première fois dans sa
région
d’origine, en France. Ces oeuvres ont été exposées
l'année dernière au Fortezza di Montalcino en Toscane,
une
autre région que Simpson visite régulièrement.
Simpson a
été associé
auparavant au neo-Surréalisme, exposant internationalement avec
un groupe d'artistes de Vancouver depuis 1973. Cette période de
son travail a été étudiée intensivement
à
la Sorbonne, à l’Accademia Tiberina di Roma et par diverses
universités
canadiennes. Plus tard il a été noté par des
historiens
parisiens de l’art et du
surréalisme,
José
Pierre et Sarane Alexandrian. En l’an 2000, des dessins et frottages de
Simpson ont été exposés dans la Salle du Couvent
de
Seillans (Var) à côté des archives d'un de ses
héros,
Max Ernst.